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et ses alentours
Tourisme culturel
Eglise Saint-Louis
Cette petite église en briques de ciment et
toit en tuiles, située derrière le
magasin CK2 au centre ville, fut construite entre 1928 et 1936. L'aménagement
intérieur fut terminé en 1954. Elle fut baptisée Saint Louis en souvenir de
Monseigneur Louis Matron, instigateur du projet. Elle est de style roman, adaptée au climat par de nombreuses fenêtres.
Une statue de Saint Louis, oeuvre du sculpteur français
Maxime Real Del Sarte (1888-1954),
se trouve au-dessus du porche. Elle fut offerte par l'artiste.
L'église Saint Louis fut bénite
le 2 mars 1954. A cette occasion, deux chrétiens exemplaires, Paul Igamba et Agathe Eluka,
reçurent la Croix de Latran.
Architecture coloniale
(quelques exemples ci-dessous. Vous en verrez d'autres lelong de la rue principale
au centre ville, dont une en bois, à côté du PMUG).
- Maison coloniale, au centre-ville,
derrière
le supermarché Score
- Maison coloniale, sur
le côté de Score
- Ancien Hôpital général
Anciennement "Nouvel Hôpital", puis "Hôpital général".
Sur la rue principale du centre ville, en allant vers le Carrefour de la
Douane.
Depuis l'ouverture de l'hôpital de Ntchènguè, l'Hôpital Général est fermé : ce n'est plus qu'un centre de santé.
Ce bâtiment colonial date des années
trente.
Marché du Grand Village
Autrefois appelé Marché de la Plaine. Un étalage
de couleurs et de produits : légumes, épices,
poisson frais et fumé, etc.
Ce marché haut en couleurs s'étend sous un bâtiment
couvert construit en dur entouré d'étalages plus rudimentaires protégés des intempéries par des bâches en plastique.
Cap Lopez
A une vingtaine de kilomètres de la ville. Prendre
la route de l'aéroport, puis tournez à gauche juste avant d'arriver à l'aérogare.
Continuez tout droit sur une vingtaine de kilomètres.
- Le phare, construit en 1911 pour
remplacer le premier phare construit en 1897, menace de s'effondrer à cause de l'érosion côtière. Ne pas entrer dans la phare, c'est dangereux.
- Le Cap Lopez a été également un lieu de la traite négrière à partir des années 1720. Les esclaves acheminés depuis l'intérieur du pays par des intermédiaires et des courtiers dont les derniers maillons avant les négriers blancs étaient les Orungu, y étaient rassemblés et enfermés dans des enclos, en attendant l'arrivée des négriers blancs. Le Cap Lopez fut un grand lieu de rassemblement et d'embarquement qui connut son apogée dans les années 1780.
En 1863, Du Chaillu1 raconte : " … je sentis quelque chose craquer sous mes pas, et, regardant à terre, je vis que j’étais au milieu d’un champ de crânes… Un millier de squelettes pareils, ou de débris de squelettes, gisaient là sous mes yeux. Ce lieu servait de longue date, au même usage ; or, dans les barracons la mortalité est quelquefois terrible. L'herbe venait d'être brûlée, et les ossements blancs, épars de tous côtés, donnaient au sol une apparence étrange d’abord, puis effrayante quand on en avait reconnu la cause. En pénétrant plus loin dans les broussailles, je vis plusieurs piles d'ossements. C'était la place où autrefois, quand le cap Lopez était un des grands marchés d'esclaves de la côte occidentale, et que les barracons étaient plus nombreux qu'aujourd'hui, on jetait ces misérables corps morts les uns sur les autres jusqu'à ce que les os, en se détachant, restassent amoncelés en hautes piles, comme des monuments d'un trafic détestable. "
- Vision des baleines à
bosse :
la baleine à bosse entreprend entre juin et
septembre
une migration de l’arctique vers l’équateur. On peut les observer au large du
Cap Lopez entre 10 et 80 km de la côte, de début juillet à fin septembre. Une
approche avec une marge de sécurité de 300m environ, permet de voir ces énormes
mammifères aux mouvements spectaculaires. Quelques groupes d'orques ont également
été aperçus lelong des côtes gabonaises.
La baleine à bosse fut énormément chassée au Gabon de 1910 à 1959 par la SOPECOBA,
entreprise norvégienne spécialisée. Vous pouvez voir au Cap Lopez le lac
des baleiniers, ancien site de l'usine, où on peut encore retrouver des restes de cétacés traîner
dans les environs.
- Vision de la ponte des tortues : d'octobre à avril, la zone du Cap Lopez
est l'un des 2 plus gros sites de ponte des tortues Luths. S'il vous
plaît, n'y aller pas seuls, car ne connaissant pas leurs habitudes et l'impact
que peut
provoquer
votre présence sur leur comportement, vous risquez de compromettre leur reproduction
et par conséquent, leur survie. Adressez-vous à l'association H2O : H2O Gabon,
BP 1991, Port- Gentil, Gabon – email :
.
Zoo parc : sur la route de Sogara
Parc animalier et botanique de 20 hectares, propriété d'un particulier, M. Gorayeb,
qui existe depuis 1994. Vous y trouverez singes divers, antilopes, animaux
de
ferme européens,
etc. Entrée
gratuite, ouvert de 7h30 à 19h00 du lundi au dimanche inclu.
Tél. (+241) 55 25 28 - Fax. (+241) 56 02 95
Mél. : hotelduparc.gabon@hotmail.com
Tourisme industriel
Scierie de Port-Gentil : Corà Wood
Gabon
Industrie, déroulage de troncs d'okoumé pour
la fabrication de contre-plaqué. Pour les visites, vous pouvez contacter le secrétariat du D.G., M. Sabeh, au
(+241) 56 59 20.
Parc à bois du port môle
Il est possible de faire une promenade sur le parc à bois. Pour les visites,
s'adresser à la SNBG (Société Nationale des Bois du Gabon) située
sur le
front de mer, en face du parc à bois.
SNBG, BP 533, Port-Gentil, Tél. 55 20 25/55 20 26
1 Paul du Chaillu, Voyage
dans l'Afrique équatoriale, Paris, Lévy, 1863, p.87
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